À la rencontre de… Jacques Mazet

Créateur de l’instant Bourbonnais

Bonjour Jacques, merci d’avoir accepté de répondre à ces quelques questions sur l’Instant Bourbonnais. Dans un premier temps, pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour, merci à vous. Alors je m’appelle Jacques Mazet, je suis natif du bourbonnais et je travaille dans l’hôtellerie/restauration. Par ailleurs, je suis assez impliqué localement pour mon territoire comme dans le milieu associatif depuis quelques années.

 

Qu’est-ce que l’Instant Bourbonnais ?

« L’instant bourbonnais » est un groupe de réflexion local. Dans la convivialité, nous nous retrouvons régulièrement pour parler de nos préoccupations et de nos aspirations pour notre territoire. Sans étiquette politique bien sûr (et j’y tiens) et ouvert à tous. Nous soutenons en outre les associations locales et faisons aussi la promotion des talents locaux. 

 

Comment l’idée a-t-elle émergée ?

 En fait cela faisait longtemps que j’avais en tête le concept. Le besoin de dépolitiser le débat (je veux parler des étiquettes) qui freinent terriblement les échanges, de les recentrer sur du pragmatique, du concret. Le local est là base de tout. Je trouvais que les gens n’échangeaient plus suffisamment.

Quelles sont les valeurs de l’Instant Bourbonnais ?

 Les valeurs de « l’instant bourbonnais » sont celles du dialogue, de l’écoute, du respect mutuel. Nous partageons tous le même objectif : développer notre territoire et le promouvoir.

Comment imaginez-vous le futur ?

 Déjà, j’imagine et j’aspire à un futur plus apaisé que l’époque actuelle que nous vivons. Trop de défiance et de violence aujourd’hui. Les gens se divisent bêtement en croyant défendre leur propre intérêt alors qu’en fait c’est tout l’inverse. Il nous faut prendre plus de recul sur les choses et les situations et communiquer davantage. Ne plus réagir sous le coup de l’émotion mais après réflexion. 

Comment voyez-vous la relation actuelle entre les jeunes et la politique ?

 La relation actuelle entre les jeunes et la politique est plutôt compliquée pour moi. Bien que les jeunes ne soient pas selon moi dépolitisés ou apathiques d’un point de vue civique. Je suis même convaincu du contraire. Ils s’expriment juste différemment même si leur défiance envers le système et le personnel politiques est plus forte que les autres couches de la population. Je pense que la fracture qui existe aussi dans le reste de la population entre les zones rurales et périphériques et aussi très marqué pour pas dire davantage encore chez les jeunes. Il faut vraiment réconcilier ces deux France.

Existe-t-il, selon vous, quelque chose comme une « crise » de l’intérêt politique caractéristique de la nouvelle génération ?

 Non je ne pense pas qu’il y ait une crise de l’intérêt politique chez les jeunes mais plutôt une crise de confiance. Les jeunes d’aujourd’hui sont nées dans ce contexte de crise économique que connaît notre pays depuis près de 30 ans alors que dans le même temps des politiques de premier plan ont plus qu’abusé et se sont servi du système. Il faut redonner confiance aux jeunes et aux citoyens dans leurs institutions et dans leurs représentants politiques.